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jeudi 24 mai 2012
Caisse des dépôts : 12 milliards de francs Cfa collectés pour 2012
Les fonds déposés par les notaires à
la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ont connu une baisse en 2010,
selon le dernier rapport de la
gestion de la CDC, présenté mercredi à la Commission de l’Economie générale des
Finances, du Plan et de la Coopération économique de l’Assemblée nationale.
L’exercice de cette année a
enregistré des dépôts provenant des notaires de l’ordre de plus de 12 milliards
de francs Cfa. Par contre, l’exercice 2009 enregistré un montant estimé à 17
milliards de francs CFA, soit donc une baisse de plus de 5 milliards de francs
Cfa.
« Cette situation pourrait
certes s’expliquer par une baisse de l’activité, mais aussi par la réticence de
certains notaires à collaborer’’, lit-on dans le rapport, soulignant encore
qu’en ‘’2009, les 80% des dépôts des notaires sont effectués par environ 20%
des notaires en 2010 ».
La caisse des dépôts et
consignations est chargée d’assurer dans les conditions fixées par décret les
dépôts des fonds effectués par les notaires, administrateurs et mandataires
judicaires, en exécution des dispositions législatives ou réglementaires en
vigueur. Les dépôts des fonds de greffiers des tribunaux en exécution
des dispositions du Code de procédure civile sous réserve des sommes
nécessaires aux opérations de gestion.
samedi 19 juin 2010
PREMIERE EDITION DE LA JOURNEE D'INTEGRATION DES ETUDIANTS DE MBEULEUKHE
DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNAUTE RURALE MBEULEUKHE
LES ETUDIANTS POSENT DE NOUVEAUX JALONS
L’Amicale des Elèves et Etudiants Ressortissants de Mbeuleukhe (AEERM) a tenu ce samedi 12 juin la première édition de sa journée d’intégration au restaurant Argentin de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Au menu de cette rencontre, une table ronde autour du thème « Quelles politiques et stratégies pour le développement de la CR de Mbeuleukhe» animée par des cadres de la localité. Cette tribune d’échanges devant un parterre d’intellectuels natifs de Mbeuleukhe a permis aux étudiants de poser de nouveaux jalons pour un développement fulgurant de leur localité.
« Quelles politiques et stratégies pour le développement de la communauté rurale de Mbeuleukhe», tel est le thème qui a été développé à l’occasion de la journée d’intégration des étudiants de Mbeuleukhe tenu le 12 juin dernier.
Vers les coups de 16heures, la salle 1 du restaurant argentin avait déjà fini de faire le comble. Etudiants, élèves et autres autorités natifs de Mbeuleukhe ne voulaient pas être en reste. Chacun tenait à honorer de sa présence cette manifestation qui était une première du genre pour ces ressortissants de cette communauté rurale niché dans la région de Louga.
Tout ce beau monde bien installé, la cérémonie d’ouverture pouvait alors commencé. Samba Diaw, en maître de cérémonie, a souhaité la bienvenue à l’assistance avant de dévoiler le programme de la manifestation. A la suite de Samba Diaw, son camarade Arona Thiam, président de l’Amicale et par ailleurs étudiant en licence physique chimie, faculté des sciences et technique a prononcé son discours. Dans son speech, Arona Thiam a remercié ses camarades étudiants qui l’ont porté à la tête de cette structure : « Je profite de cette occasion pour rendre grâce à Dieu et remercier mes camarades qui m’ont fait confiance en faisant de ma modeste personne le président de cette amicale », a-t-il déclaré d’emblée. Et le président de poursuivre en évoquant les raisons qui ont poussé les étudiants de Mbeuleukhe à monter cette amicale : « Partant des constats et des réalités traduisant les difficultés quotidiennes vécues par les étudiants, nous avons jugé nécessaire de mettre en place une structure pouvant nous réunir pour surmonter ces problèmes. D’où la mise en place de cette amicale le 22 Novembre 2008 à l’université », a laissé entendre son président. Il n’a pas manqué dans son speech de décliner les objectifs visés par l’amicale : amélioration des conditions d’études et sociales de l’ensemble des étudiants. Au terme de son allocution M. Thiam a invité ses camarades étudiants à persévérer dans les études et de s’armer de courage.
Ce fut ensuite au tour de M. Alioune Diaw directeur des ressources humaine de la poste, par ailleurs parrain de la journée de s’adresser à l’assistance. Magnifiant cette initiative qu’il juge intéressante, M. Diaw n’a pas pu s’empêcher de rendre hommage aux organisateurs pour leur esprit d’entreprise : « je félicite les étudiants qui ont eu l’idée d’organiser cette rencontre que nous, vos devanciers, n’avons pas réussi à faire », a soutenu M. Diaw. Dans le même ordre d’idées, Ndongo Niang, président du Rassemblement pour l’Avancement de Mbeuleukhe (RAM), s’est réjoui d’abord de cette rencontre avant d’encourager les étudiants de continuer sur cette lancée.
Après les différentes allocutions, était venu le moment tant attendu : la conférence autour du thème « Quelles politiques et stratégies pour le développement de la communauté rurale De Mbeuleukhe ». Ahmet Dia, le premier à avoir présenté son exposé, a dressé une présentation physique et humaine de la communauté rurale en expliquant sa situation géographique, ainsi que ses ressources naturelles. M.Dia a passé au crible les différents secteurs d’activités de la localité à savoir le secteur primaire, secondaire et tertiaire. En clôturant son exposé, le conférencier n’a pas manqué de faire une proposition de solutions pour que afin la communauté rurale de Mbeuleukhe puisse se remettre sur les rails du développement. Parmi les solutions figurent: le bitumage de la route Dahra-Mbeuleukhe pour faciliter une circulation des personnes et des marchandises ; une bonne gestion des affaires de la collectivité locale par une formation de son personnel surtout dans le domaine de la décentralisation. Quant à l’autre conférencier, Mamadou Ndao, économiste de formation, il a fait une analyse pointue des questions économiques de la communauté rurale de Mbeuleukhe en mettant l’accent sur la rareté d’activités génératrices de revenue dans la localité. Sur ce, Mr Ndao propose le renforcement des projets de développement local pour permettre à la population particulièrement les jeunes de gagner leur vie. A la clôture de cette journée les étudiants de l’Amicale en ont profité pour lancer la deuxième édition des journées de consultations médicales gratuites, qui se tiendront du 6 au 8 Aout 2010 à Mbeuleukhé.
LA DEPARTEMENTALISATION DE DAHRA UN DROIT OU UNE FAVEUR?
C’est en prélude de leur journée d’intégration tenue ce dimanche 13 juin, que le Rassemblement des Etudiants de Dahra(REDUCAD), a organisé un diner débat au restaurant Argentin de l’université Cheikh Anta Diop dans la nuit du samedi. Au cours de cette tribune d’échange, les étudiants en ont profité pour réclamer l’érection de leur localité en département. Selon eux, cette rencontre d’aujourd’hui n’est que le début d’un commencement d’une lutte qu’ils comptent mener ensemble.
« La départementalisation de Dahra, un droit ou une faveur », tel est le thème développé lors d’un diner débat, tenu par le Reducad en préparation de leur journée d’intégration. Depuis quelques années, des populations de certains coins du pays se sont révoltés pour exiger l’érection de leur localité à une autre statue administrative plus importante. On peut citer l’exemple du département de Kafrine, devenu actuellement région suite aux manifestations organisées par les populations de cette localité. Et voila des jeunes étudiants soucieux du développement de leur localité, se lancent à un combat pour la départementalisation de leur ville qu’est Dahra qu’ils jugent difficile et sacerdotal mais pas impossible.
C’est devant un parterre d’intellectuels et de cadres de la localité que le débat s’est ouvert. Et le conférencier Idrissa Samb, inspecteur des impôts et domaines d’entamer le théme par une séance d’explication juridique de l’érection d’une localité en département. « L’organisation et fonctionnement des institutions du conseil départemental sont fixés par la loi article 7 », a souligné M. Samb. En effet pour le conférencier le changement de statue administrative d’une localité reléve de la compétence du président de la république, « l’érection d’une localité en département dépend exclusivement de la volonté du chef de l’Etat », explique M. Samb. Par ailleurs, il a insisté sur le fait que certaines localités ont été érigées en département à l’issue de longues marches initiées par les habitants de ces dites localités.
Abordant dans le même sens , le premier adjoint au maire de la commune de Dahra, Ada Coumba Ndiaye, juge légitime la départementalisation de leur localité, « la ville de Dahra regorge toutes les potentialités économiques pour être érigé en département », lance M. Ndiaye. Interpelé sur l’impact que peut engendrer les pressions faites souvent par les populations sur les autorités pour un changement de statue de leur localité en département ou en région, M. Samb soutient que si tout le monde exigeait une départementalisation ou une régionalisation, cela va de soit qu’il y’aura des problèmes. Donc, si l’on en croit le conférencier, la départementalisation de Dahra est non seulement un droit mais elle est aussi une faveur dans la mesure où ce changement de statue ressort du Chef de l’Etat.
mercredi 9 juin 2010
CRISE AU CESTI
LE CESTI ENTRE LE MARTEAU DES ETUDIANTS ET L’ENCLUME DES ENSEIGNANTS DU SAES
Le Centre d’étude des sciences et techniques de l’information(CESTI), est plongé depuis quelques semaines dans une profonde crise, liée à une grève de ses étudiants depuis le 17 Mai dernier, réclamant des diplômes en lieu et place des attestations qui leurs sont délivrées après trois ans de formation. A cela greffent d’autres problèmes, comme la reprise du pré-concours d’entrés au Cesti exigée par des enseignants du SAES et la construction d’un gigantesque bâtiment qui selon certaines informations serait d’une fonderie d’or.
Un silence mortel règne ces derniers temps au CESTI, école de journalisme niché en face du couloir de la mort à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Les étudiants de cet institut se sont lancé depuis trois semaines dans un mouvement de grève, mettant ainsi toutes les activités de ladite école en léthargie. De la médiathèque, lieu de documentation, remplie toujours d’étudiants, aux salles de cours en passant par le studios de télé et celui de la radio, c’est le blocage total des activités à l’exception de la direction du centre où on note un ralentissement du boulot. Les journalistes en herbe ont bonnement attendu au moment où les examens pointent à l’horizon pour enclencher leur mouvement.
Deux doléances, selon le président du collectif des étudiants, Amadou Diop sont à l’origine de cette grève : le retour des diplômes à la place des attestations et le système de notation des grandes enquêtes pour la 3éme année. La première doléance semble être le nœud du problème, car aucun accord n'a été trouvé après de moult rencontres avec les autorités compétentes. Il a fallu attendre que les étudiants durcissent le ton en intensifiant leur lutte pour que des responsables du collectifs soient reçus par le ministre de l’enseignement supérieur, Amadou Tidiane Ba. Ce dernier leur a fait savoir que le décret est désormais sur la table du secrétariat de la présidence de la république pour être signé par le chef de l’Etat. Les étudiants ne semblent pas être convaincus par la réponse que leurs a été servie par le ministre. Ils ont ainsi continué leur mouvement au lendemain de leur audience avec le ministre en décrétant 48 heures renouvelables et bloquer toute activité déroulant dans les locaux du Cesti en attendant une satisfaction totale de leurs doléances. Et ce ne sont pas les membres du Syndicat nationale des professionnels de l’information (SYNPICS) qui diront le contraire, à l’occasion d’un séminaire qu’ils voulaient tenir dans la case foyer du Cesti, les étudiants se sont tout simplement opposé à une telle rencontre qui devait durer cinq jours.
A l’ instant où les étudiants et les autorités cherchent des voies et moyens pour une sortie de crise, un autre problème surgit cette fois-ci de la part des enseignants du SAES section lettre Ebad-Cesti. Ils ont exigé à travers une déclaration la reprise des épreuves du pré –concours, d’où une menace qui plane sur le concours d’entrée au Cesti pour cette année. Les candidats qui avaient subi les épreuves de la présélection du 24 Avril dernier doivent encore prendre leur mal patience car ces enseignants ont décidé de ne pas « assurer la correction des épreuves du concours». Un mois après le pré concours, ces futurs journalistes font toujours la navette au Cesti espérant voir leurs résultats affichés. Dans leur déclaration, le syndicat déplore le non respect de la procédure d’organisation du test par le Cesti avant d’ajouter que « conformément aux conclusions du séminaire, tenu les 14 et 15 février 2008 sur la gouvernance institutionnelle », rien n’a été respecté. La question qui mérite d’être posée est celle-ci : pourquoi ces enseignants ont attendu le moment où la quasi-totalité des activités du Cesti sont en apathie causée par la grève des étudiants pour pondre leur déclaration.
Avec ces nombreux problèmes que traversent cette école de journalisme, s’y ajoute la construction d’un grand bâtiment situé en face des locaux du Cesti, qui serait d’après certaines sources une fonderie d’or. Et ce projet pourrait être une menance pour la disparition de cette école selon sa directrice Rokheya Eugénie Aw. Cette dernière dans les colonnes de l’observateur dans sa livraison du mercredi 2 juin 2010 déclarait ceci : « honnêtement, je pense que c’est une vraie menace pour le Cesti. Il n’est plus en sécurité ». En dépit du cri de cœur lancé par les responsables de cette école à l’endroit des autorités de l’université en l’occurrence le recteur, les travaux continuent de fort belle manière, les murs commencent même à sortir de terre.
Cesti, voila un institut universitaire qui a fait toute la fierté du Sénégal en particulier et l’Afrique en général dans le domaine du journalisme. Un temple du savoir qui fait rarement de l’actualité si ce ne sont des activités de débats, ses sorties de promotions. Ainsi, les autorités universitaires et celles de l’Etat ont intérêt à conjuguer leurs efforts afin de préserver cet outil d’intégration entre les peuples africains qu’est CESTI.
dimanche 30 mai 2010
ENTRETIEN AVEC JEAN MAR HOUGARD REPRESENTANT DE L'IRD AU SENEGAL
Jean Marc Hougard représentant de l’IRD au Sénégal
« L’objectif principal de l’IRD est de se mettre au service du développement… »
Depuis deux jours l’Institut de recherche pour le développement (IRD) en collaboration avec la coopération Française et l’Université de Dakar, organisent pour la première fois ses journées régionales à l’UCAD II. Dans cet entretien M.Hougard est revenu sur l’importance de la tenue de ses journées, les objectifs de son institut et entre autres questions.
Depuis deux jours l’IRD organise des journées régionales à l’Ucad II, en quoi consiste la tenue de ces journées ?
Ces premières journées régionales de l’IRD sont destinées à faire connaître à la communauté scientifique basée au Sénégal les travaux de recherche effectués par leurs homologues du Cap-Vert, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée Bissau et de la Mauritanie. Organisées en collaboration avec la Coopération française et l’UCAD, ces journées ont permis des moments de partage sur des thèmes prioritaires pour les populations comme société et santé, biodiversité et halieutique, agronomie et biologie des sols, ou encore milieu et environnement. Se sont ajoutées des conférences de haute facture sur des sujets d’actualité comme la biodiversité, par le Dr Christian Lévêque, directeur de recherche émérite à l’Ird ou «de l’eau dans le bassin du fleuve Sénégal : conséquences, santé et environnement animée par le Pr Mary Teuw Niane, recteur de l’UGB.
Quel bilan vous tirez de ces deux jours ?
Le bilan est très positif : nous avons eu 64 communications, plus de deux cents participants qui ont ainsi vécu des moments intenses d’échanges du fait non seulement de la qualité des communications mais aussi de la qualité des réactions du publique, en particulier des doctorants et étudiants. Et comme l’a souligné le Chef du Service de la coopération et de l’action culturelle de l’ambassade de France au Sénégal, cela témoigne de la qualité de la recherche dans le pays et dans la sous-région.
Il faut aussi souligner la qualité des expositions, institutionnelles comme scientifiques qui ont permis au public de mieux s’imprégner des activités de l’Ird, mais aussi de quelques uns de ces partenaires comme l’Agence universitaire francophone (AUF), le Centre de recherche pour le développement internationale (CRDI) et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Pouvez-vous nous faire une présentation succincte de l’IRD?
L’IRD, installé au Sénégal depuis 1946, est un établissement français à caractère scientifique et technologique. Il mène des programmes de recherche dans toute la zone intertropicale.
sont les objectifs de cet institut ?
L’objectif principal de l’IRD est de se mettre au service du développement, des pays du Sud en général, et du Sénégal en particulier, par la recherche, la formation et l’expertise.
Est-ce que vous pouvez nous citer vos principaux domaines d’intervention ? Et les pays dans lesquels vous êtes présents dans le monde ?
L’IRD, en général est représenté dans tous les pays de la zone intertropicale. Sa Représentation au Sénégal, qui a, je le rappelle, compétence au Cap-Vert, en Gambie, en Guinée et en Guinée-Bissau, articule ses activités, pour l’essentiel, autour de quatre domaines principaux : un pôle "Etude des sols tropicaux", un pôle "Ecologie marine et côtière", un pôle "paludisme, VIH-Sida et maladies associées" et un pôle "migrations internationales".
Quels sont les partenaires avec qui vous travaillez ?
L’IRD collabore avec plusieurs partenaires, en fonction de ses centres d’intérêt. Mais ses partenaires essentiels restent les Universités et les instituts de recherche, comme par exemple l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’Université Gaston Berger, l’Institut Supérieur de Recherche Agronomique avec qui l’IRD a d’ailleurs récemment signé ou renouvelé des accords-cadres de collaboration scientifique et technique.
Est-ce que vous pouvez nous parler un peu de vos relations avec d’autres instituts s’activant dans le domaine de la recherche résidants au Sénégal ?
L’IRD au Sénégal a établi des relations particulières avec tous les établissements de recherche, notamment avec le Cirad, l’Isra, l’Ita, le Gret, le Crdi, l’Uicn, l’Epls entre autres structures.
Les problèmes rencontrés sur le terrain au Sénégal ?
Rien concernant le Sénégal en particulier, mais parfois des problèmes d’accessibilité à nos sites d’étude, liés à leur enclavement, mais relativement moins que dans beaucoup de pays d’Afrique de l’Ouest.
Propos recuillis par Abdou Diaw
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