Rechercher dans ce blog

lundi 12 avril 2010

LES TRAVAILLEURS DE L'ONAS ROMPENT LE SILENCE



Les travailleurs de l’ONAS rompent le silence.

« Le sous-secteur de l’assainissement a été toujours traité en parent pauvre du secteur » selon leur coordonnateur Mohamed Bachir Fall



Le Cadre Unitaire des Syndicats de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (CUS ONAS) était face à la presse ce mardi dans les locaux de la direction de l’ONAS à Hann Mariste. Les travailleurs par la voix de leur coordonnateur Mohamed Bachir Fall, demandent à l’Etat de respecter ses engagements et leur implication dans le processus de la reforme institutionnelle du secteur de l’hydraulique urbain et de l’assainissement au Sénégal.

« L’Etat doit respecter ses engagements dans le cadre du contrat de performance signé avec l’ONAS », a estimé Mohamed Bachir Fall, coordonnateur du Syndicat des travailleurs de l’ONAS, qui parlait hier au cours de la conférence de presse, organisée dans les locaux de la direction de l’ONAS, situés à Hann Mariste. Avec le développement des infrastructures d’assainissement, l’Etat avait pris l'option de signer un contrat de performance avec l’ONAS, afin de gérer toutes les questions liées à l’assainissement.
« Dix huit mois après la signature du contrat de performance, l’Etat n’a pas respecté ses engagements et le déséquilibre structurel de l’ONAS s’est aggravé», a laissé entendre le coordonnateur de ce syndicat. Cette structure, spécialisée dans l’assainissement peine à réaliser ses objectifs, faute de moyens financiers. Elle tire ses principales ressources dans les redevances que lui verse la Société des eaux (SDE). C’est ainsi que le cadre unitaire a invité l’Etat à prendre toutes les dispositions utiles pour l’application immédiate de ses engagements.

L’autre point important évoqué au cours de ce point de presse par le cadre unitaire c’est « l’implication des travailleurs dans le processus de la reforme institutionnelle du secteur de l’hydraulique urbain et de l’assainissement au Sénégal». Cette reforme, initialement prévue en 2011 a été finalement différée de 2 ans. Cette décision prise par le chef de l’Etat de reporter la date a été saluée par les travailleurs. Compte tenu des enjeux socio-économiques liés à cette reforme, les membres de ce syndicat jugent nécessaire de la mise en place d’un cadre permanent formalisé, impliquant les partenaires sociaux pour une pérennité de l’outil de travail et la sauvegarde de leurs emplois. Selon Ndiouga Wade, représentant du secrétaire général de la confédération nationale des travailleurs du Sénégal(CNTS), « l’Etat doit doter l’ONAS des moyens financiers pour mieux accomplir la tache qui lui est confiée et de prendre en charge le volet social des travailleurs».

Au terme de  face à face avec les journalistes, les syndicats ont exprimé leur souhait de rencontrer le président de la République, en vue de lui faire l’économie des difficultés liées à l’accomplissement correct de la mission de service public dévolue à l’ONAS, depuis sa création par la loi numéro 96-02 du 22 février 1996.

                                                                                                                                            


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire