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samedi 19 juin 2010

PREMIERE EDITION DE LA JOURNEE D'INTEGRATION DES ETUDIANTS DE MBEULEUKHE

DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNAUTE RURALE MBEULEUKHE

LES ETUDIANTS POSENT DE NOUVEAUX JALONS

L’Amicale des Elèves et Etudiants Ressortissants de Mbeuleukhe (AEERM) a tenu ce samedi 12 juin la première édition de sa journée d’intégration au restaurant Argentin de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Au menu de cette rencontre, une table ronde autour du thème « Quelles politiques et stratégies pour le développement de la CR de Mbeuleukhe» animée par des cadres de la localité. Cette tribune d’échanges devant un parterre d’intellectuels natifs de Mbeuleukhe a permis aux étudiants de poser de nouveaux jalons pour un développement fulgurant de leur localité.

« Quelles politiques et stratégies pour le développement de la communauté rurale de Mbeuleukhe», tel est le thème qui a été développé à l’occasion de la journée d’intégration des étudiants de Mbeuleukhe tenu le 12 juin dernier.

Vers les coups de 16heures, la salle 1 du restaurant argentin avait déjà fini de faire le comble. Etudiants, élèves et autres autorités natifs de Mbeuleukhe ne voulaient pas être en reste. Chacun tenait à honorer de sa présence cette manifestation qui était une première du genre pour ces ressortissants de cette communauté rurale niché dans la région de Louga.

Tout ce beau monde bien installé, la cérémonie d’ouverture pouvait alors commencé. Samba Diaw, en maître de cérémonie, a souhaité la bienvenue à l’assistance avant de dévoiler le programme de la manifestation. A la suite de Samba Diaw, son camarade Arona Thiam, président de l’Amicale et par ailleurs étudiant en licence physique chimie, faculté des sciences et technique a prononcé son discours. Dans son speech, Arona Thiam a remercié ses camarades étudiants qui l’ont porté à la tête de cette structure : « Je profite de cette occasion pour rendre grâce à Dieu et remercier mes camarades qui m’ont fait confiance en faisant de ma modeste personne le président de cette amicale », a-t-il déclaré d’emblée. Et le président de poursuivre en évoquant les raisons qui ont poussé les étudiants de Mbeuleukhe à monter cette amicale : « Partant des constats et des réalités traduisant les difficultés quotidiennes vécues par les étudiants, nous avons jugé nécessaire de mettre en place une structure pouvant nous réunir pour surmonter ces problèmes. D’où la mise en place de cette amicale le 22 Novembre 2008 à l’université », a laissé entendre son président. Il n’a pas manqué dans son speech de décliner les objectifs visés par l’amicale : amélioration des conditions d’études et sociales de l’ensemble des étudiants. Au terme de son allocution M. Thiam a invité ses camarades étudiants à persévérer dans les études et de s’armer de courage.

Ce fut ensuite au tour de M. Alioune Diaw directeur des ressources humaine de la poste, par ailleurs parrain de la journée de s’adresser à l’assistance. Magnifiant cette initiative qu’il juge intéressante, M. Diaw n’a pas pu s’empêcher de rendre hommage aux organisateurs pour leur esprit d’entreprise : « je félicite les étudiants qui ont eu l’idée d’organiser cette rencontre que nous, vos devanciers, n’avons pas réussi à faire », a soutenu M. Diaw. Dans le même ordre d’idées, Ndongo Niang, président du Rassemblement pour l’Avancement de Mbeuleukhe (RAM), s’est réjoui d’abord de cette rencontre avant d’encourager les étudiants de continuer sur cette lancée.

Après les différentes allocutions, était venu le moment tant attendu : la conférence autour du thème « Quelles politiques et stratégies pour le développement de la communauté rurale De Mbeuleukhe ». Ahmet Dia, le premier à avoir présenté son exposé, a dressé une présentation physique et humaine de la communauté rurale en expliquant sa situation géographique, ainsi que ses ressources naturelles. M.Dia a passé au crible les différents secteurs d’activités de la localité à savoir le secteur primaire, secondaire et tertiaire. En clôturant son exposé, le conférencier n’a pas manqué de faire une proposition de solutions pour que afin la communauté rurale de Mbeuleukhe puisse se remettre sur les rails du développement. Parmi les solutions figurent: le bitumage de la route Dahra-Mbeuleukhe pour faciliter une circulation des personnes et des marchandises ; une bonne gestion des affaires de la collectivité locale par une formation de son personnel surtout dans le domaine de la décentralisation. Quant à l’autre conférencier, Mamadou Ndao, économiste de formation, il a fait une analyse pointue des questions économiques de la communauté rurale de Mbeuleukhe en mettant l’accent sur la rareté d’activités génératrices de revenue dans la localité. Sur ce, Mr Ndao propose le renforcement des projets de développement local pour permettre à la population particulièrement les jeunes de gagner leur vie. A la clôture de cette journée les étudiants de l’Amicale en ont profité pour lancer la deuxième édition des journées de consultations médicales gratuites, qui se tiendront du 6 au 8 Aout 2010 à Mbeuleukhé.







LA DEPARTEMENTALISATION DE DAHRA UN DROIT OU UNE FAVEUR?



Les Etudiants de Dahra plaident pour la départementalisation de leur localité

C’est en prélude de leur journée d’intégration tenue ce dimanche 13 juin, que le Rassemblement des Etudiants de Dahra(REDUCAD), a organisé un diner débat au restaurant Argentin de l’université Cheikh Anta Diop dans la nuit du samedi. Au cours de cette tribune d’échange, les étudiants en ont profité pour réclamer l’érection de leur localité en département. Selon eux, cette rencontre d’aujourd’hui n’est que le début d’un commencement d’une lutte qu’ils comptent mener ensemble.

« La départementalisation de Dahra, un droit ou une faveur », tel est le thème développé lors d’un diner débat, tenu par le Reducad en préparation de leur journée d’intégration. Depuis quelques années, des populations de certains coins du pays se sont révoltés pour exiger l’érection de leur localité à une autre statue administrative plus importante. On peut citer l’exemple du département de Kafrine, devenu actuellement région suite aux manifestations organisées par les populations de cette localité. Et voila des jeunes étudiants soucieux du développement de leur localité, se lancent à un combat pour la départementalisation de leur ville qu’est Dahra qu’ils jugent difficile et sacerdotal mais pas impossible.

 C’est devant un parterre d’intellectuels et de cadres de la localité que le débat s’est ouvert. Et le conférencier Idrissa Samb, inspecteur des impôts et domaines d’entamer le théme par une séance d’explication juridique de l’érection d’une localité en département. « L’organisation et fonctionnement des institutions du conseil départemental sont fixés par la loi article 7 », a souligné M. Samb. En effet pour le conférencier le changement de statue administrative d’une localité reléve de la compétence du président de la république, « l’érection d’une localité en département dépend exclusivement de la volonté du chef de l’Etat », explique M. Samb. Par ailleurs, il a insisté sur le fait que certaines localités ont été érigées en département à l’issue de longues marches initiées par les habitants de ces dites localités.

 Abordant dans le même sens , le premier adjoint au maire de la commune de Dahra, Ada Coumba Ndiaye, juge légitime la départementalisation de leur localité, « la ville de Dahra regorge toutes les potentialités économiques pour être érigé en département », lance M. Ndiaye. Interpelé sur l’impact que peut engendrer les pressions faites souvent par les populations sur les autorités pour un changement de statue de leur localité en département ou en région, M. Samb soutient que si tout le monde exigeait une départementalisation ou une régionalisation, cela va de soit qu’il y’aura des problèmes. Donc, si l’on en croit le conférencier, la départementalisation de Dahra est non seulement un droit mais elle est aussi une faveur dans la mesure où ce changement de statue ressort du Chef de l’Etat.




mercredi 9 juin 2010

CRISE AU CESTI



LE CESTI ENTRE LE MARTEAU DES ETUDIANTS ET L’ENCLUME DES ENSEIGNANTS DU SAES


Le Centre d’étude des sciences et techniques de l’information(CESTI), est plongé depuis quelques semaines dans une profonde crise, liée à une grève de ses étudiants depuis le 17 Mai dernier, réclamant des diplômes en lieu et place des attestations qui leurs sont délivrées après trois ans de formation. A cela greffent d’autres problèmes, comme la reprise du pré-concours d’entrés au Cesti exigée par des enseignants du SAES et la construction d’un gigantesque bâtiment qui selon certaines informations serait d’une fonderie d’or.

Un silence mortel règne ces derniers temps au CESTI, école de journalisme niché en face du couloir de la mort à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Les étudiants de cet institut se sont lancé depuis trois semaines dans un mouvement de grève, mettant ainsi toutes les activités de ladite école en léthargie. De la médiathèque, lieu de documentation, remplie toujours d’étudiants, aux salles de cours en passant par le studios de télé et celui de la radio, c’est le blocage total des activités à l’exception de la direction du centre où on note un ralentissement du boulot. Les journalistes en herbe ont bonnement attendu au moment où les examens pointent à l’horizon pour enclencher leur mouvement.
Deux doléances, selon le président du collectif des étudiants, Amadou Diop sont à l’origine de cette grève : le retour des diplômes à la place des attestations et le système de notation des grandes enquêtes pour la 3éme année. La première doléance semble être le nœud du problème, car aucun accord n'a été trouvé après de moult rencontres avec les autorités compétentes. Il a fallu attendre que les étudiants durcissent le ton en intensifiant leur lutte pour que des responsables du collectifs soient reçus par le ministre de l’enseignement supérieur, Amadou Tidiane Ba. Ce dernier leur a fait savoir que le décret est désormais sur la table du secrétariat de la présidence de la république pour être signé par le chef de l’Etat. Les étudiants ne semblent pas être convaincus par la réponse que leurs a été servie par le ministre. Ils ont ainsi continué leur mouvement au lendemain de leur audience avec le ministre en décrétant 48 heures renouvelables et bloquer toute activité déroulant dans les locaux du Cesti en attendant une satisfaction totale de leurs doléances. Et ce ne sont pas les membres du Syndicat nationale des professionnels de l’information (SYNPICS) qui diront le contraire, à l’occasion d’un séminaire qu’ils voulaient tenir dans la case foyer du Cesti, les étudiants se sont tout simplement opposé à une telle rencontre qui devait durer cinq jours.
A l’ instant où les étudiants et les autorités cherchent des voies et moyens pour une sortie de crise, un autre problème surgit cette fois-ci de la part des enseignants du SAES section lettre Ebad-Cesti. Ils ont exigé à travers une déclaration la reprise des épreuves du pré –concours, d’où une menace qui plane sur le concours d’entrée au Cesti pour cette année. Les candidats qui avaient subi les épreuves de la présélection du 24 Avril dernier doivent encore prendre leur mal patience car ces enseignants ont décidé de ne pas « assurer la correction des épreuves du concours». Un mois après le pré concours, ces futurs journalistes font toujours la navette au Cesti espérant voir leurs résultats affichés. Dans leur déclaration, le syndicat déplore le non respect de la procédure d’organisation du test par le Cesti avant d’ajouter que « conformément aux conclusions du séminaire, tenu les 14 et 15 février 2008 sur la gouvernance institutionnelle », rien n’a été respecté. La question qui mérite d’être posée est celle-ci : pourquoi ces enseignants ont attendu le moment où la quasi-totalité des activités du Cesti sont en apathie causée par la grève des étudiants pour pondre leur déclaration.
Avec ces nombreux problèmes que traversent cette école de journalisme, s’y ajoute la construction d’un grand bâtiment situé en face des locaux du Cesti, qui serait d’après certaines sources une fonderie d’or. Et ce projet pourrait être une menance pour la disparition de cette école selon sa directrice Rokheya Eugénie Aw. Cette dernière dans les colonnes de l’observateur dans sa livraison du mercredi 2 juin 2010 déclarait ceci : « honnêtement, je pense que c’est une vraie menace pour le Cesti. Il n’est plus en sécurité ». En dépit du cri de cœur lancé par les responsables de cette école à l’endroit des autorités de l’université en l’occurrence le recteur, les travaux continuent de fort belle manière, les murs commencent même à sortir de terre.
Cesti, voila un institut universitaire qui a fait toute la fierté du Sénégal en particulier et l’Afrique en général dans le domaine du journalisme. Un temple du savoir qui fait rarement de l’actualité si ce ne sont des activités de débats, ses sorties de promotions. Ainsi, les autorités universitaires et celles de l’Etat ont intérêt à conjuguer leurs efforts afin de préserver cet outil d’intégration entre les peuples africains qu’est CESTI.

dimanche 30 mai 2010

ENTRETIEN AVEC JEAN MAR HOUGARD REPRESENTANT DE L'IRD AU SENEGAL


 Jean Marc Hougard représentant de l’IRD au Sénégal


« L’objectif principal de l’IRD est de se mettre au service du développement… »


Depuis deux jours l’Institut de recherche pour le développement (IRD) en collaboration avec la coopération Française et l’Université de Dakar, organisent pour la première fois ses journées régionales à l’UCAD II. Dans cet entretien M.Hougard est revenu sur l’importance de la tenue de ses journées, les objectifs de son institut et entre autres questions.


Depuis deux jours l’IRD organise des journées régionales à l’Ucad II, en quoi consiste la tenue de ces journées ?

Ces premières journées régionales de l’IRD sont destinées à faire connaître à la communauté scientifique basée au Sénégal les travaux de recherche effectués par leurs homologues du Cap-Vert, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée Bissau et de la Mauritanie. Organisées en collaboration avec la Coopération française et l’UCAD, ces journées ont permis des moments de partage sur des thèmes prioritaires pour les populations comme société et santé, biodiversité et halieutique, agronomie et biologie des sols, ou encore milieu et environnement. Se sont ajoutées des conférences de haute facture sur des sujets d’actualité comme la biodiversité, par le Dr Christian Lévêque, directeur de recherche émérite à l’Ird ou «de l’eau dans le bassin du fleuve Sénégal : conséquences, santé et environnement animée par le Pr Mary Teuw Niane, recteur de l’UGB.

Quel bilan vous tirez de ces deux jours ?

Le bilan est très positif : nous avons eu 64 communications, plus de deux cents participants qui ont ainsi vécu des moments intenses d’échanges du fait non seulement de la qualité des communications mais aussi de la qualité des réactions du publique, en particulier des doctorants et étudiants. Et comme l’a souligné le Chef du Service de la coopération et de l’action culturelle de l’ambassade de France au Sénégal, cela témoigne de la qualité de la recherche dans le pays et dans la sous-région.

Il faut aussi souligner la qualité des expositions, institutionnelles comme scientifiques qui ont permis au public de mieux s’imprégner des activités de l’Ird, mais aussi de quelques uns de ces partenaires comme l’Agence universitaire francophone (AUF), le Centre de recherche pour le développement internationale (CRDI) et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Pouvez-vous nous faire une présentation succincte de l’IRD?

L’IRD, installé au Sénégal depuis 1946, est un établissement français à caractère scientifique et technologique. Il mène des programmes de recherche dans toute la zone intertropicale.

sont les objectifs de cet institut ?

L’objectif principal de l’IRD est de se mettre au service du développement, des pays du Sud en général, et du Sénégal en particulier, par la recherche, la formation et l’expertise.

Est-ce que vous pouvez nous citer vos principaux domaines d’intervention ? Et les pays dans lesquels vous êtes présents dans le monde ?

L’IRD, en général est représenté dans tous les pays de la zone intertropicale. Sa Représentation au Sénégal, qui a, je le rappelle, compétence au Cap-Vert, en Gambie, en Guinée et en Guinée-Bissau, articule ses activités, pour l’essentiel, autour de quatre domaines principaux : un pôle "Etude des sols tropicaux", un pôle "Ecologie marine et côtière", un pôle "paludisme, VIH-Sida et maladies associées" et un pôle "migrations internationales".

 Quels sont les partenaires avec qui vous travaillez ?

L’IRD collabore avec plusieurs partenaires, en fonction de ses centres d’intérêt. Mais ses partenaires essentiels restent les Universités et les instituts de recherche, comme par exemple l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’Université Gaston Berger, l’Institut Supérieur de Recherche Agronomique avec qui l’IRD a d’ailleurs récemment signé ou renouvelé des accords-cadres de collaboration scientifique et technique.



 Est-ce que vous pouvez nous parler un peu de vos relations avec d’autres instituts s’activant dans le domaine de la recherche résidants au Sénégal ?

L’IRD au Sénégal a établi des relations particulières avec tous les établissements de recherche, notamment avec le Cirad, l’Isra, l’Ita, le Gret, le Crdi, l’Uicn, l’Epls entre autres structures.

Les problèmes rencontrés sur le terrain au Sénégal ?

Rien concernant le Sénégal en particulier, mais parfois des problèmes d’accessibilité à nos sites d’étude, liés à leur enclavement, mais relativement moins que dans beaucoup de pays d’Afrique de l’Ouest.


                                                                                               Propos recuillis par Abdou Diaw

mardi 18 mai 2010

LES ETUDIANTS DU CESTI DECRETENT 48H RENOUVELABLES



 Grève de 48H des étudiants du CESTI

Les étudiants réclament des diplômes à la place des attestations

48 heures renouvelables, c’est le mot d’ordre décrété ce lundi matin par les étudiants du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI). Ces journalistes en herbe réclament des diplômes à la fin de leur formation en lieu et place des attestations délivrées depuis le début des années 2000.

Réunis en masse devant le hall de cette école, les étudiants par la voix de leur porte parole Gorbel Ba, étudiant en 3éme année option radio, déclinent une plateforme revendicative qui s’articule autour de deux points: le retour des diplômes à la place des attestations et le système de notation que les étudiants jugent anormal.

Revenant sur les motifs qui ont poussé les étudiants du CESTI à interrompre les cours M. Ba déclare :«Depuis un certain nombres d’années, les étudiants à la fin de leur formation ne reçoivent plus de diplômes ; pour mettre fin à cette situation, nous avons décidé d’arrêter les cours en attendant d’obtenir gain de cause ». Evoquant leur rencontre avec les autorités de l’établissement pour exposer ce problème, M. Ba estime être surpris par les réponses qui leur ont été servies par ces dernières. « Quant nous avons discuté avec l’administration à travers la personne de Mr Mendy, directeur des études et Mme Eugénie Rokheya Aw directrice du CESTI, ils nous ont fait comprendre que le décret avait disparu », une réponse de l’administration qui a mis tous les étudiants dans leur état, car ils ne comprennent pas comment un décret présidentiel peut se perdre qui plus est, archivé et inscrit au journal officiel.

Et Eric Hervé Mouélé, étudiant en 3ème année et représentant des étudiants non sénégalais de poursuivre dans le même registre : « Cette école se veut une école panafricaine et les attestations qui nous sont délivrées à l’issus de notre formation ne sont pas valables dans nos pays respectifs », a fait remarquer cet étudiant.
L’autre point important évoqué au cours de cette assemblée générale est lié au système de notation adopté par certains professeurs. En effet, les étudiants jugent anormal que la note de mémoire ait la même équivalence qu’une note de matière optionnelle. Le délégué des étudiants du CESTI Amadou Diop a invité ses collègues à conjuguer leurs efforts pour mener ensemble le combat jusqu’à ce que toutes les doléances soient satisfaites.

Pour rappel, lors de la sortie de 37 ém promotion en décembre 2009, la directrice du CESTI Me Aw avait donné des garanties quant à la résolution du problème de la délivrance de diplôme. Le rendez vous est donné pour ce mercredi à partir de 9h pour une nouvelle assemblée générale au CESTI.

samedi 15 mai 2010

ENTRETIEN AVEC EL HADJI MALICK NIANG SUR L'OBESITE

Dr El Hadji Malick Niang, MEDECIN AU SERVICE MEDICAL DES ETUDIANTS DE L’UCAD

« une bonne habitude alimentaire et une pratique d’exercice physique peuvent nous aider à prévenir contre l’obésité ».

Entretien avec Dr ElHadji Malick Niang sur l l’obésité qui est devenu au cours des dernières un fléau répandu dans le monde, touchant ainsi presque toutes les tranches d’âges.



Comment définit-on l’obésité ?

L’obésité est d’abord une maladie qui touche beaucoup de personnes surtout dans les pays industrialisés et ceux en voie de développement. Pour ce qui est de sa définition on peut en retenir deux : une définition pratique qui est un excès de poids par apport au poids normal de l’individu et une définition théorique qui est un excès de masse grasse. Il y’a aussi l’indicateur de masse corporelle(IMC), le rapport entre le poids de l’individu en Kg et sa taille en mètre, c’est un indicateur qui permet de déceler l’obésité. Ainsi si l’IMC est supérieur à 30, on parle de l’obésité, par contre s’il supérieur à 40 on parle de l’obésité grave. On distingue trois types d’obésité en fonction de l’IMC ; Si le poids est compris entre 30 et 34.9 c’est l’obésité de type 1; s’il est compris entre 35 et 39.9 c’est le type 2 enfin si le poids est supérieur à 40 on a le type 3, la phase la plus dangereuse.

Comment reconnait-on une personne obèse ?

Deux paramètres doivent être tenus en compte pour dire qu’une personne est obèse ou non, il s’agit de la taille et le poids. Par exemple, on peut voire quelqu’un qui est apparemment gros, alors que sa taille est correspondante à son poids dans ce cas on ne peut pas dire qu’il est obèse.

Qu’est ce qui donne l’obésité ?

Il existe beaucoup de facteurs pouvant entrainer l’obésité d’abord la sédentarité, la non pratique d’activité physique, il ya aussi d’autres facteurs comme l’arrêt du tabac, le stresse, la ménopause et la planification chez les femmes

Que pensez-vous de ceux qui avancent que cette maladie est liée à une alimentation riche ?

Effectivement, une riche alimentation peut favoriser l’obésité, exemple sur le plan épidémiologique, on a constaté que l’augmentation de cette obésité dans certains pays développés comme en Europe et aux Etats-Unis peut être expliquée par le fait d’une modification du mode de vie. On mange trop de matières grasses et on ne bouge pas, d’où le risque d’être obèse. Des études faites en France ont montré que les prévisions au delà de l’année 2000 sont inquiétantes.

Quelles peuvent être les conséquences engendrées par le surpoids ?

Il faut d’abord comprendre que l’obésité est une maladie handicapante, si quelqu’un a un excès de poids il lui sera difficile d’effectuer des déplacements, en plus de ça il ya un retentissement psycho-social. Par exemple une personne qui a un surpoids peu avoir le complexe de sortir au point d’être vu par les gens. En outre de ces conséquences on a le retentissement sur la santé, par exemple un excès de poids peut entrainer des maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2.



Quelles sont les mesures qui peuvent être prises par l’individu pour prévenir de l’obésité ?

Pour prévenir cette maladie, il faut d’abord avoir une bonne habitude alimentaire c'est-à-dire ne pas manger trop de matières grasses, éviter les aliments contenant trop de graisse comme la viande et les hamburgers. Il est souhaité de bouger après avoir mangé pour chasser le surpoids. Donc une bonne habitude alimentaire et une pratique d’exercice physique peuvent nous aider à prévenir contre l’obésité.

Est –ce qu’on peut savoir la tranche d’âge la plus touchée par cette maladie ?

L’obésité est une maladie qui touchait les personnes ayant entre 30 et 60 ans, mais maintenant, on a vu que même les adolescents commencent à développer de l’obésité, avec l’internet et la télévision les enfants passent la plus part de leur temps devant les écrans. Donc c’est une maladie qui touche toutes les tranches d’âges.

Est- ce qu’on peut avoir quelques données statistiques concernant la situation de cette maladie au Sénégal ?

Actuellement au Sénégal je n’ai pas encore vu des études sur les fréquences, la prévalence et l’incidence de cette maladie.

Quels sont les traitements préconisés pour cette maladie ?

Les traitements se font selon quatre volets. D’abord il ya la psychothérapie qui consiste à discuter avec le patient, lui expliquer les conséquences que l’obésité peut engendrer, ensuite le traitement hygiéno-diététique consistant à faire des activités physiques et adopter un mode de vie alimentaire équilibré. Il ya également le traitement lié à la prise de médicaments et enfin il existe le dernier volet c’est la chirurgie qui est un traitement exceptionnel, elle ne se fait pas au Sénégal mais à l’extérieur la France par exemple. Ce type de traitement consiste à enlever la graisse à l’aide d’une intervention chirurgicale.







                                                                                                       Propos recuillis par Abdou Diaw



dimanche 2 mai 2010

samedi 24 avril 2010

PREMIERE EDITION DE LA RANDONNEE PEDESTRE DES ETUDIANTS HANDICAPES DE L'UCAD


Première édition de la randonnée pédestre des étudiants handicapés de l’UCAD

Les organisateurs satisfaits de la mobilisation, comptent pérenniser cette initiative.

La direction de la Vie estudiantine et des relations avec la cité (DVERC), en collaboration avec l’association des étudiants handicapés de l’université de Dakar et Handicap International ont tenu ce samedi la 1ére édition de leur randonnée pédestre au sein du campus universitaire. Le pari de la mobilisation a été réussi selon les organisateurs avec une participation d’environ 400 marcheurs.
«La solidarité et la sensibilisation dans le cadre des activités d’accompagnement des étudiants (es) en situation handicap au sein de l’UCAD », tel était le thème choisi par la DVERC en partenariat avec les étudiants handicapés de l’université Cheikh Anta Diop et Handicap International à l’occasion de leur randonnée pédestre, qui avait pour point de départ le rectorat. Les organisateurs de cette marche avaient fixé l’heure du rendez vous à 9heures, finalement c’est vers les coups de 10heures qu’a démarré la randonnée, direction bibliothèque centrale.
Toutes les catégories d’ages (jeunes, vieux, adultes) étaient de la partie. De même que des professeurs d’université, des étudiants étaient présents ainsi que d’autres personnes appartenant à d’autres mouvements associatifs. Ils sont tous là, vêtus de tee- shirt, des banderoles brandies de part et d’autre par des étudiants et prêts à se lancer à la marche. La foule se rue vers la bibliothèque centrale, après une demi-heure de marche, les randonneurs ont atterri leur premier point de destination afin de souffler un peu.
Les marcheurs continuent ainsi leur périple en empruntant la route qui méne vers la direction du Centre des œuvres universitaire de Dakar (COUD). Au cours de cet itinéraire, certains marcheurs interpellés n’ont pas manqué de donner leurs avis sur ce rassemblement, si pour certains la marche leur permet de garder la forme physique d’autres par contre jugent que c’est une bonne occasion surtout pour les étudiants handicapés d’une même université de se rencontrer, mais aussi de se connaître en dehors des cours dans les facultés.
« J’ai trouvé intéressante cette marche, car nous en profitons un peu pour discuter avec les camarades étudiants handicapés, c’est aussi une occasion pour montrer à tout le monde que l’handicapé peut bel et bien réussir dans la vie », renchérit Boubacar Diallo, par ailleurs secrétaire général de l’association des étudiants handicapés de l’Ucad, crée en décembre1994. Ainsi M. Diallo n’a pas manqué de dresser un chapelet de doléances, adressé aux autorités de l’université. Ces doléances sont entre autres; une amélioration des conditions d’études et sociales au campus,par une augmentation du quota des chambres attribué aux étudiants handicapés.
Après leur passage devant la direction du Coud, les marcheurs vont terminer leur randonnée devant le rectorat qui était le point de départ de la marche, à l’arrivée c’est autour de Mouhamadou Moustapha Diop professeur à a faculté des lettres, par ailleurs directeur de la vie estudiantine et des relations avec la cité de livrer son discours devant ses camarades.
« C’est dans le but de mettre en place un programme de sensibilisation et d’identification des étudiants handicapés que nous avons organisé cette manifestation », a précisé en substance M.Diop.
Au finish, à en croire le coordonnateur de cette activité, les objectifs de cette randonnée pédestre sont atteints car « presque tous les étudiants handicapés et même non handicapés se sont mobilisés pour venir en masse honorer cette manifestation. Ensuit nous comptons sur votre concours pour que cette initiative soit pérennisée dans l’avenir »

dimanche 18 avril 2010

QUEL AVENIR POUR LE JOURNALISME EN LIGNE EN AFRIQUE?

L'évolution de la technologie a entrainé des progrés faramineux dans à peu prés tous les domaines mais particuliérement dans celui des médias. C'est ainsi qu'on a constaté pour ces derniéres années la naissance d'une nouvelle sorte de presse utilisant comme support la toile d'arraignée c'est à dire l'internet. En effet le blog constitue un moyen privilégié pour les journalistes en ligne.On les apppelle aussi "journalistes blogggers",on appelle blog ou weblog un site web personnel,composé essentiellement d’actualités ("billets" ou « posts »)présenté sous la forme d’un journal (les billets les plus récents en haut de page). En général, les « posts » sont également regroupés par catégories publié à l’aide d’un outil dynamique conçu spécialement dans ce but  le plus souvent créé et animé par un individu. Aujourd'hui l'internet est devenu un des supports importants pour le journaliste dans sa recherche d'informations ainsi que sa diffusion.Ainsi le journalisme en ligne est entrain de marquer sa place à l'égard des autres médias qu'on a longtemps connu tels que la radio la télévision et la presse écrite. La formalisation du journalisme en ligne en Afrique reste toujours à étre concrétisée. De surcoit,l'internet est devenu un espace d'expression ou la liberté est inctrolable. Donc l'avenir du journalisme en ligne parait pessimiste si on voit qu'il est trés difficile de controler l'internet.

lundi 12 avril 2010

LA FASEG SE DEBARRASE DE SES ORDURES



Coup de balai pour  la FASEG

Les étudiants de l’Amicale comptent pérenniser l’action

L’amicale des étudiants de la faculté des sciences économiques et de gestion a organisé ce samedi, une journée d’investissement humain dans les locaux de ladite faculté et ses environs. Armés d’un arsenal de matériels composé de pèle, de brouette et de râteau, les étudiants ont laissé les stylos, les cahiers pour rendre leur faculté propre. Cette opération dénommée «journée faculté propre », est une initiative des membres de l’amicale de la faseg.

Des étudiants, aux vigiles des lieux, en passant par le personnel administratif des différents services, tous ont déserté les amphithéâtres, les bureaux climatisés pour venir débarrasser ces immondices qui faisaient le décor de la faculté. Malgré la forte canicule qui sévissait à ce moment, les pensionnaires des lieux étaient décidés à faire face à ces tas d’ordures qui rendaient le lieu peu convivial.

Selon Insa Dramé, un étudiant en licence analyse économique, trouvé en pleine activité, « cette journée de set sétal est une opportunité pour donner à notre faculté une belle image à l’égard des autres facultés de l’université ». Une autre étudiante, sous couvert de l’anonymat, une balaie à la main appelle à un suivi de cette journée parce que selon elle il ne sert à rien d’organiser une pareille journée d’investissement, si demain les autres personnes vont venir déposer les ordures aux endroits qui viennent d’être nettoyés.

Trois tours d’horloges ont suffi pour que ce temple du savoir qu’est la Faseg, retrouve sa propreté. En fait cette faculté présentait un visage qui nécessitait un coup de balaie. C’est vers les coups de 13heuresqu’a pris fin cette journée d’investissement à la Faseg.Les étudiants de l’amicale de la Faseg ont bien compris l’adage qui disait, « un esprit sain dans un corps sains »


LES TRAVAILLEURS DE L'ONAS ROMPENT LE SILENCE



Les travailleurs de l’ONAS rompent le silence.

« Le sous-secteur de l’assainissement a été toujours traité en parent pauvre du secteur » selon leur coordonnateur Mohamed Bachir Fall



Le Cadre Unitaire des Syndicats de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (CUS ONAS) était face à la presse ce mardi dans les locaux de la direction de l’ONAS à Hann Mariste. Les travailleurs par la voix de leur coordonnateur Mohamed Bachir Fall, demandent à l’Etat de respecter ses engagements et leur implication dans le processus de la reforme institutionnelle du secteur de l’hydraulique urbain et de l’assainissement au Sénégal.

« L’Etat doit respecter ses engagements dans le cadre du contrat de performance signé avec l’ONAS », a estimé Mohamed Bachir Fall, coordonnateur du Syndicat des travailleurs de l’ONAS, qui parlait hier au cours de la conférence de presse, organisée dans les locaux de la direction de l’ONAS, situés à Hann Mariste. Avec le développement des infrastructures d’assainissement, l’Etat avait pris l'option de signer un contrat de performance avec l’ONAS, afin de gérer toutes les questions liées à l’assainissement.
« Dix huit mois après la signature du contrat de performance, l’Etat n’a pas respecté ses engagements et le déséquilibre structurel de l’ONAS s’est aggravé», a laissé entendre le coordonnateur de ce syndicat. Cette structure, spécialisée dans l’assainissement peine à réaliser ses objectifs, faute de moyens financiers. Elle tire ses principales ressources dans les redevances que lui verse la Société des eaux (SDE). C’est ainsi que le cadre unitaire a invité l’Etat à prendre toutes les dispositions utiles pour l’application immédiate de ses engagements.

L’autre point important évoqué au cours de ce point de presse par le cadre unitaire c’est « l’implication des travailleurs dans le processus de la reforme institutionnelle du secteur de l’hydraulique urbain et de l’assainissement au Sénégal». Cette reforme, initialement prévue en 2011 a été finalement différée de 2 ans. Cette décision prise par le chef de l’Etat de reporter la date a été saluée par les travailleurs. Compte tenu des enjeux socio-économiques liés à cette reforme, les membres de ce syndicat jugent nécessaire de la mise en place d’un cadre permanent formalisé, impliquant les partenaires sociaux pour une pérennité de l’outil de travail et la sauvegarde de leurs emplois. Selon Ndiouga Wade, représentant du secrétaire général de la confédération nationale des travailleurs du Sénégal(CNTS), « l’Etat doit doter l’ONAS des moyens financiers pour mieux accomplir la tache qui lui est confiée et de prendre en charge le volet social des travailleurs».

Au terme de  face à face avec les journalistes, les syndicats ont exprimé leur souhait de rencontrer le président de la République, en vue de lui faire l’économie des difficultés liées à l’accomplissement correct de la mission de service public dévolue à l’ONAS, depuis sa création par la loi numéro 96-02 du 22 février 1996.

                                                                                                                                            


mardi 6 avril 2010

LA COUPE DU MONDE EST -ELLE UN FACTEUR DE DEVELOPPEMENT?


Faisons un peu d'histoire de la coupe du monde avant de répondre à la question, la coupe du monde est -elle un facteur de développement?
La Coupe du monde de la FIFA est une compétition internationale de football qui, ordinairement, se déroule tous les quatre ans dans un pays organisateur. Cette compétition a été créée en France et plus précisément dans la commune de Villefranche-sur-Mer, sur la Côte d'Azur, par Jules Rimet.
Considérée comme la plus grande compétition sportive de la planéte, la coupe du monde ressemble presque tous les peuples venant des quatre coins de la planéte, car elle regroupe une trentaine d'équipes issues des continents européns, americains, africain et asiatique.Vue les infrastructures sportives comme les stades et d'autres annexes qu'on construise dans le pays organisateur à l'occasion de la compétition et la main d'oeuvre utlisée on peut dire que cet evénement constitue un facteur determinant dans l'économie du pays hote.
La compétition permet non seulement au pays organisateur de relancer ses infrastrutures économiques mais galement elle participe à la réduction du chomage si on voit que durant la construction de ses stades on fait recours a à la main d'oeuvre du pays organisateurs.
Si on prend l'exemeple de l'Afrique du Sud, premier pays africain organisateur de la coupe du monde, des ouvriers de ce pays ont été sollicités pour la création de ces inrastructures.La compétition crée bien des emplois permettant des jeunes à gagner leur vie. Durant cet la compétition les hotels sont pris d'assaut par les étrangers, les endroits touristiques visités, par conséquent ya des ressouces générées au profit des gérants de ces structures.
Donc la coupe du monde est bien sur un facteur qui peut participer au développement économique non seulement du pays organisateurs mais aussi les pays voisins.  

dimanche 21 mars 2010

ZOOM SUR CES BRAVES DAMES D'EMPLOYEES DOMESTIQUES



8 MARS JOURNEES INTERNATIONALE DE LA FEMME

Zoom sur ces braves femmes, d’employées domestiques
Le Sénégal à l’instar de la communauté internationale a célébré ce 8 Mars la journée internationale de la femme. Occasion pour aller à la découverte de ces femmes qui gagnent leur vie dans la profession d’employée domestique.

La journée internationale de la femme a été célébrée ce 8 Mars partout dans le monde. La célébration de cette journée a été marquée par des manifestations pour la promotion de la femme, des séminaires d’informations et de sensibilisations ainsi que des conférences. Pour rappel cette journée dédiée aux femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXème siècle en Europe et aux Etats-Unis, réclamant l’égalité de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Il a fallu attendre 1977 pour que cette journée soit rendue officielle par les Nations Unies en appelant ainsi chaque nation du monde entier à célébrer cette journée pour les droits des femmes.

Cette journée consacrée aux femmes nous parait une opportunité pour faire un coup d’œil sur ces femmes familièrement appelée « bonnes » qui gagnent leur vie dans la profession d’employée domestique. C’est une profession souvent dévalorisée, exercée majoritairement par des jeunes femmes car leurs âges varient entre 15 et 30 ans. L’empois domestique, se pratiquant dans les domiciles constitue un moyen de survie pour des milieux de femmes issues la plupart d’entre elles dans le milieu rural. Cette forte présence de ces femmes dans les travaux domestique est encouragée par le phénomène de l’exode rural.

Une descente dans un domicile sis au Parcelles assainies unité 11 nous a permise de recueillir des avis de certaines employées domestiques. Une employée sous ouverte de l’anonymat trouvée sur place en train de faire le linge. Interrogée sur cette journée, l’employée ignore tout à fait le contenu de cette journée et sa signification. Interpellée sur ses conditions de travail, l’employée soutient que « les travaux domestiques à faire quotidiennement sont énormes, alors que nos salaires sont assez misérables ». En d’autres termes, les employées qui effectuent ces taches domestiques ne sont pas rémunérées à leur juste valeur, mais juste un salaire de subsistance. En dehors de ces salaires assez misérables, les employées domestiques par leur vulnérabilité, sont souvent victimes d’harcèlement sexuel et de viol dans leurs lieux de travail.

Concernant les relations employeurs-employées, elles son souvent heurées par des disputes de la part des deux parties liées aux taches domestiques. En dépit de ses difficultés rencontrées par ces domestiques certaines d’entre elles, entretiennent des très bonnes relations avec leur maitresse. Les domestiques constituant une frange importante de la population possèdent les même droits et devoirs que tout autre citoyen du pays.

Abdou Diaw


mercredi 17 mars 2010

LA PAUVRETE EST-ELLE TOUJOURS LIEE A LA FAIM?



















La pauvreté est liée à la faim dans la mesure ou si on n'a pas les moyens financiers il sera trés difficile d'assurer sa nourriture. Si l'individu n'a pas de boulot, il lui sera difficile de trouver un moyen de survie pour satisfaire ses premiers besoin naturels. A l'heures actuelle le taux du chomage a atteint des proportions  inquiétantes partout dans le monde accentué par la  crise économique récente aux USA et en Europe par; conséquent beaucoup d'individus sont frappés par ce fleau. Selon les derniéres estimations de la FAO "En 2009, la faim dans le monde avait atteint son plus haut niveau dans l'histoire : près de 1 020 millions de personnes en souffrent chaque jour"

vendredi 12 mars 2010

UN BUS DE DAKAR DEM DIK ARRETE PAR DES ETUDIANTS DE LA FASEG


Les etudiants de la facukté des siences économique et de gestion ont arrété un bus appartenant à la sociéte Dakar dem dik depuis jeudin passé

vendredi 5 mars 2010

AVENUE CHEIKH ANTA DIOP, LES MARCHADS AMBUALANTS PLIENT BAGAGES


  Les marchands ambulants plient bagages

Les travaux entrepris par l’Agence Autonome des Travaux Routiers sur l’avenue Cheikh Anta Diop perturbent les activités des marchands ambulants. Echoppes et cantines qu’ils avaient fini d’installer ont été emportées par les bulldozers.

Les usagers qui ont l’habitude d’emprunter l’axe routier allant de l’hôpital Abass Ndao à Ouakam ont du constaté un nouveau décor. Depuis quelques jours, bulldozers, engins et autres machines démolissent tout sur leur passage. C’est ainsi que des cantines, des kiosques, des échoppes longées sur cet axe routier ont été emportés par ces machines. Cette opération de libération de la voie publique conduite par l’Agence Autonome des Travaux Routiers(Aatr) pour le compte du ministère des infrastructures, a causé beaucoup de désagréments chez les marchands ambulants dans leurs activités quotidiennes. Et a rendu difficile la circulation des véhicules.

Un marchand ambulant répondant au nom de Modou, trouvé sur place entrain d’étaler ses articles sur une bâche dressée sur le sol, se désole de cette situation : sa table, qui lui servait de support pour ses marchandises, a essuyé le passage des bulldozers. Un de ses amis, installé à quelques mètres plus loin, déplore pour sa part le délai qu’il juge « trop court que leur ont accordé les autorités ». Sommés de quitter l’avenue qu’ils encombraient, certains marchands ambulants ont fini de s’installer ailleurs. Le « couloir de la mort », très emprunté par les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop, qui s'était transformé en un mini marché a été également visité par les bulldozers sous une présence des éléments du Groupement Mobile d'Intervention(GMI)

Ces travaux interviennent à un moment où ce n’est plus le grand amour entre marchands ambulants et autorités Etatiques. Le ministère des infrastructures piloté par Karim Wade et Khalifa Sall, le nouveau maire de Dakar mènent, depuis quelque temps, des opérations de désengorgement de la ville. Tous les trottoirs des grandes artères étant occupés par des marchands. Pour les reloger, il est prévu l’aménagement d’un espace où ils pourront exercer librement leur commerce.

Ces travaux entrepris par les autorités ne font pas forcément l’affaire des étudiants. Beaucoup d’entre eux effectuaient leurs petites emplettes auprès de ces marchands ambulants aujourd’hui déguerpis. Et qui jadis occupaient la très animée avenue Cheikh Anta Diop. Cependant, certains étudiants interpellés apprécient cette opération d’élargissement. Pour eux, elle permet de rendre la circulation beaucoup plus fluide. Un des responsables des travaux trouvé sur place en pleine supervision, a fait savoir que ces travaux entrent dans le cadre de la phase du projet d’élargissement et d’aménagement des axes routiers allant de l’hôpital Abass Ndao au monument de la Renaissance.



                                                                                                                                   Abdou Diaw

lundi 15 février 2010

BIENVENUE A DIAWONLINE

C'était pour moi un grand plaisir de créer un blog dans spot blog, cela me permettra d'écrire des articles et le mettre en ligne. A l'heure actuelle l'internet est devenu un moyen de communication incontournable dans le métier du journalisme.